Traite négrière : les pistes de recherche - La France aura expédié 1 à 1,2 million d’esclaves en Amérique. La traite négrière mérite qu’on s’y attarde d’autant plus que les sources d’archives intéressent aussi bien les descendants des victimes de ce trafic que ceux des armateurs, colons, marins ou soldats.

Identités reconstituées et mémoire libérée - Comme toute période douloureuse de l’histoire, l’esclavage conserve ses secrets. La généalogie et les origines serviles des ancêtres gardent leur mystère. Pour reconstituer ces identités occultées, poussons la porte des Archives départementales à la découverte de sources nombreuses et variées.

Ancêtres de Guadeloupe, Martinique et Guyane - Comment mener des recherches sur des ancêtres originaires des départements d'outre-mer ? Avant de vous plonger dans les archives, regardez l'histoire de ces territoires pour mesurer la diversité des populations et la spécificité des fonds.

Les lieux de la recherche - Quand on a remonté son ascendance (par sources et souvenirs de famille et en demandant aux mairies les actes du XXe siècle), la recherche généalogique antillaise se fait plus aisément… en métropole ! en effet, les gens des Antilles sont souvent passés d’une île à une autre et l’ensemble est consultable aux Archives nationales.

La Réunion métissée - L’île de la Réunion porte bien son nom. Les documents conservés aux Archives locales ou aux Archives nationales d’Outre-Mer reflètent à la fois le métissage qui caractérise ce territoire
et les distinctions instaurées entre colons, libres et esclaves. Voici plusieurs repères historiques et ressources d’archives pour baliser vos recherches généalogiques.

« Retrouver la fierté de ses ancêtres esclaves » - Médecin et chercheur, Emmanuel Gordien est le vice-président de l’association Comité Marche 23 mai 1998. Il est responsable de l’activité Anchoukaj qui signifie l’enracinement en créole. Avec ses bases de données, l’association aide les Antillais à remonter jusqu’au premier ancêtre esclave en Guadeloupe et Martinique.

Bordeaux, La Rochelle, Nantes, capitales négrières - À l’occasion des journées commémoratives des victimes de l’esclavage qui ont lieu au mois de mai, revenons sur trois villes majeures de la façade atlantique qui ont particulièrement été actives dans la mise en oeuvre de ce trafic (in)humain.

Auteurs : Frédric Ville, Dominique Taffin, Bernadette et Philippe Rossignol, Frédéric Deleuze, Guillaume de Morant

Dossier de 29 pages issu des N°171-181-190-223-235-241 de la Revue française de Généalogie.