Un beau livre pour apprécier le charme des métiers perdus.
Autrefois, ils usèrent le cuir de leurs chaussures sur les trottoirs des villes. Ils arpentèrent, pour quelques piécettes, rues et boulevards de nos cités, ou tenaient leur estancot dans les halles ou les marchés. Ces gagne-petit, ces petites gens sont encore présents dans la mémoire de quelques anciens, et illustrèrent nombre de cartes postales. Avec peu de sous, en vivotant, ils rendaient la rue vivante et animée, grâce à leur gouaille de descendants de Gavroche. Exerçant tous les petits métiers possibles, nés de l'imagination féconde et débrouillarde des gens du peuple, ils vivaient discrètement à la périphérie de la société, où on les considérait un peu comme des "Apaches", c'est-à-dire des vauriens !
Illustrée avec plus de 200 cartes postales et photos d’époque, plongez-vous dans l’histoire des marchands ambulants. La harengère, ou poissarde, poussait sa carriole de poissons frais. Le marchand de friture ou de pâtés cuits, avec son chaudron mobile, parfumait la rue de ses odeurs alléchantes. Le vitrier passait à pied, avec tout un ensemble de vitres sur son dos, en poussant son long cri de « Viii.. ttrier.. » qui, à lui seul, devait faire trembler tous les carreaux des fenêtres du quartier !
160 pages • Format 25 x 30 cm